On connaît tous les sites de recherche de logements, mais aujourd’hui, le web détient également des réponses auparavant détenues uniquement par les professionnels de l’immobilier. À l’heure du digital, la profession d’agent immobilier est-elle en péril ?
Alors que 42% des Français ont une mauvaise image des agents immobiliers(1) et que les particuliers peuvent aujourd’hui trouver bon nombre de réponses à leurs questions sur Internet, la profession entame une transformation. Plus de transparence, c’est un des changements que les professionnels de l’immobilier tentent d’adopter. Avis clients, utilisation des réseaux sociaux, mise en avant des ventes réalisées… Les outils pour y parvenir sont variés et ont la même finalité : convaincre de son expertise. Le résultat ? Une augmentation des mandats exclusifs, qui confèrent à un agent immobilier l’exclusivité d’un achat ou d’une vente, dans un délai défini. Une preuve que la transparence d’un professionnel équivaut à la confiance d’un particulier.
Une autre évolution du métier concerne la première source de contrariété pour les particuliers : des commissions trop élevées. En réponse, on assiste au développement d’un nouveau modèle d’agent immobilier. Plutôt que d’opérer au sein d’une agence physique, les agents mandataires louent leur carte professionnelle à une centrale. L’intérêt pour les particuliers ? Des commissions 20 à 30% moins élevées qu’auprès d’une agence traditionnelle.